Vos réactions

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sur face de bouc :

sur la vidéo de Viviane Simon-Bensoussan

Henri KaufmannJe retrouve dans ces mots l’émotion, les convictions et les valeurs que nous partageons : merci à Viviane et à toi Jean-Marie…

David BernardMerci pour cette lecture et merci Jean-Marie Matisson pour ce très beau texte

Dany ElineDes mots et des paroles vrais, si nécessaires aujourd’hui, à ne jamais oublier et par dessus tout à transmettre. Merci à vous deux.

Marie VerdugierÉmouvant, magnifique

Viviane Simon-BensoussanJean-Marie, merci….. Je n’ai aucun mérite car ton texte, comme tout l’ouvrage que tu as écrit, est magnifique. Merci de ta confiance et bises ??❤

Houria BoughanmiUn régal pour le cœur, la tête et l’oreille ?

Johan TojerowLa Mémoire. À laquelle tu as donné vie, culture, un espace essentiel, nécessaire dans l’environnement humain. Quelle richesse de texte, quelle complicité et sobriété émue de la voix.

Marie-Françoise FranchisseurMerci, TCS , tant pour le phrasé que pour l’insistance à relier le passé et le futur antérieur dans le temps logique et non chronologique. Merci aussi pour avoir cité J.Lacan qui maintenant n’a plus droit de parole, en particulier dans la FM qui ne parle que de yung.Ne pas prendre mon merci comme un licenciement, mais un vrai Merci.

Viviane Simon-BensoussanAdminMarie-Françoise, je n’ai fait que lire le texte de Jean-Marie Matisson, extrait de son ouvrage  » Papon, Quand la République juge Vichy »

Danielle MelkaQuel superbe texte mon très cher frère Jean Marie et qu’elle magistrale façon de le dire ma chère Vivi ! Pourrait on le partager avec des profanes ou d’autres FF et Ss pas encore dans le groupe ? C’est si d’actualité, si profond !

Pascale SplawskiTexte magnifique, et magnifiquement dit aussi.Moi aussi je suis intéressée d’avoir la retranscription intégrale de ce texte. J’aimerais y travailler et le partager en loge. Merci d’avance

Bertrand BeaussoubreJe viens de ré écouter la force, la beauté, la sagesse de ce texte…..Merci, vraiment merci de ne pas vous taire.

Jean-Marie MatissonAuteurBertrand Beaussoubre Et pourtant, si tu savais il y a des jours où on craque…

Michelle PerroyMerci à Jean-Marie pour ses écrits, pour son combat et merci à toi, Viviane pour le partage par la lecture de ce texte.

Dominique Mascaro BonettiMagnifiques! Le texte et la lectrice ❤️❤️❤️ Quelle chance j’ai d’être votre sœur! ????

Marie-Annick Jegu-BellierMerci ma TCS Viviane d’avoir lu magnifiquement ce très beau texte de notre TCF Jean Marie Matisson ! Il ne faut surtout pas se taire en ces temps terribles ! ???

Karo JeanneJe découvre et cela résonne dans mon cœur, tant les valeurs sont miennes. « Je ne me tairais pas même si pour le dire je dois rester silencieux ». Grand merci Viviane dont je découvre aussi la voix. Me reste donc plus qu’à découvrir l’ouvrage de notre frère Jean-Marie Matisson. Magnifique. ???????

Le 28 Avril 2022

Yves Cantard Travail incommensurable de la part de Jean-Marie Matisson pour un devoir de mémoire et de transmission . ??????

Le 25 Avril 2022

Sur la vidéo d’Agnès sur cauchemar

Viviane Simon-BensoussanJ’ai mis un cœur pour la prestation d’Agnes et la beauté tragique du texte écrit par Jean-Marie.Mais en vérité, ce sont des larmes qui coulent…Des larmes qui ne cessent de couler,Des larmes invisibles car elles ont envahi tout mon être, en profondeur,Des larmes qui rongent tous ceux qui portent le flambeau que leur ont transmis ceux dont la vie fut brisée à Auschwitz ,Des larmes qui seront mon linceul…

Jean-Marie Matisson Merci ma Viviane on se retrouve au-delà des mots dans notre mémoire en jachère. Et on pleure ensemble…

Sur le texte mémoire du futur

Bertrand Beaussoubre Jean-Marie Matisson ton travail de mémoire et de transmission, est beau, nécessaire, courageux. Il est d’une abnégation, d’une sincérité, et d’une vérité boulversantes.

Agnes Matisson Une nuit tourmentée pour ce très beau texte… merci

Viviane Simon-Bensoussan Magnifique texte mon Jean-Marie! Que les dieux, qui existent ou pas, ceux de l’Olympe et ceux d’Auschwitz, nous entendent !Un petit effort des hommes ( et des femmes) sera le bienvenu…

Jean-Marie Matisson Viviane merci tu es dans l’olympe des femmes que j’aime et que je respecte…❤

Le 27 Mars 2021

Sylvain Le Bail : Cet après-midi Jean-Marie Matisson est venu à la rencontre de ses lecteurs à salle Aragon de Port Ste Foy. Echanges avec le public (limité en raison des mesures de restriction) suivis d’une séance de dédicace. Son ouvrage « Le procès Papon – Quand la République juge Vichy » aux éditions de La Lauze est un témoignage du procès d’un haut fonctionnaire carriériste dont le zèle conduira à la mort plus de 1500 personnes. Un témoignage riche et précis pour ne pas oublier…

Joël Laborde : La Culture est -enfin- en marche à Port Sainte Foy et Ponchapt

A l’initiative de « Terres des Enfants » le local de l’Ancien Temple a accueilli Jean Marie Matisson et ses dernières parutions sur le « Procès Papon », dont l’Instruction a duré plus de vingt ans ! Un agréable après midi sur un sujet empreint de gravité. Dans la salle voisine, conjointement s’activaient les indéracinables peintres du ‘Pinceau Magique » pilotés par un Joël Laborde sur les deux réunions à la fois ! Un agréable samedi après midi !!

Le 24 Mars 2021

Agnes Matisson : La photo du livre de Gérard… lui qui disait qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’une feuille de papier qui le séparait de mon mari ! Ce furent les dernières paroles que j’ai entendues de Gérard.

Viviane Simon-Bensoussan Un livre exceptionnel, riche, documenté, un must qui se lit comme un roman, ce qu’il n’est malheureusement pas…

Le 20 Mars 2021

Viviane Simon-Bensoussan : En ces temps troubles où le diable joue avec la Lumière et où notre République est malmenée et menacée, en cette période qui voit poindre à nouveau l’ombre de la sauvagerie humaine, si vous n’avez le temps de lire qu’un seul livre, c’est celui-là !

Le 18 Mars 2021

Philippe Petit : C’est quand même sympa d’être exposé à côté de Stephen King…!?

Viviane Simon-Bensoussan : Il en a de la chance, Stephen King !

Jean-Marie Matisson Viviane Simon-Bensoussan Mon rêve c’est d’être un jour exposé à côté de livres de Viviane Simon-Bensoussan et Jacques Servia. Peut-être bientôt à Toulouse… et le top du top pour moi ce serait avec avec Issac Asimov !!

Viviane Simon-Bensoussan Jean-Marie Matisson❤❤❤

Joël Bougel Jean-Marie Matisson AZAZEL d’Asimov… une de mes oeuvres préférée

Boisserie Jean Michel Et même au dessus de Stéphen King ?

Jean-Marie Matisson J’avais demandé à être mis devant Sarkozy, mais il est même pas dans les 4 meilleures ventes !!!?

Jacques Servia Jean-Marie Matisson il va être à la Santé

Chantal Boyer Non loin de Stephen king

Le 16 Mars 2021

Jean-Christophe Sage Malheureusement un peu tard mais c’est un devoir de mémoire. N’oublions jamais ceux et celles qui sont parties dans un brouillard épais vers la mort. Nous leur devons notre Liberté Égalité Fraternité.

Le 4 Mars 2021

Viviane Simon-Bensoussan Un ouvrage remarquable à lire absolument !

Jacques Servia A acquérir sans délai

Ginette Souque Bonjour Monsieur. Papa me parlait avec admiration de vos recherches avec Slitinsky. Bon courage pour la continuité de vos engagements laïques. Bien cordialement.

Le 26 février 2021

Viviane Simon-Bensoussan A lire absolument !

Stéphane Guthinger Viviane Simon-Bensoussan je valide !

Le 24 février 2021

Jean-Christophe Sage Rien ne doit s’oublier , ni même l’attitude de certains fonctionnaires zélés qui ont collaboré avec les nazis …la faucheuse n’est pas passé en 45 mais il faut rétablir l’histoire pour ces millions de Français mort dans la brume des camps d’extermination.

Le 12 février 2021

Bern Azema Michel Slitinsky était mon voisin d’en face à Escource. ???

Jean-Marie Matisson Bern Azema Nous sommes très liés aux Slitinsky… Mon grand-père et son père avant guerre, s’occupaient d’une association d’aide aux immigrés d’Europe de l’Est à Bordeaux, ils se prénommaient tous les deux Abraham. Mon père et Michel jouaient aux billes ensemble à Mériadeck, et mon fils et le petit-fils de Michel ont été à la même école… Sans parler des liens liés au procès.

Sylvain Delâge Jean-Marie Matisson Michel Slitinski, à la tignasse bien reconnaissable, était à l’enterrement en 1997 de mon oncle André Delage, résistant et fondateur de l’institut Jean moulin à Bordeaux. C’est mon oncle qui m’a donné l’ouvrage de Slitinski sur papon. C’est la version originale, je crois.

Jean-Marie Matisson Sylvain Delâge celui avec la préface interdite ? Quant à sa tignasse , Gérard Boulanger disait  »on voit son humeur à l’état de ses cheveux! » ???

Sylvain Delâge Jean-Marie Matisson 0ui, je l’ai prêté à un ami commun, avant de t’en faire don. La préface doit être du journaliste qui avait écrit notre ami le roi sur Hassan 2. Dans cette préface, il y a un mot qui avait dû chagriner l’ordure que vous avez réussi à faire juger

Gilles Perrault.

Sylvain Delâge, je reviens sur la préface de Gilles Perrault, j’en parle trop rapidement dans le livre. C’est au début de l’Affaire, juste après que notre plainte ait été transformée en inculpation de Papon pour crime contre l’humanité. Michel publie son livre préfacé par Gilles Perrault qui insulte et incendie Papon en le traitant de franc salaud. Papon tente de le faire saisir en référé. Le juge déboute Papon mais demande la suppression de la préface. Comme toujours, dans cette affaire la justice est à 2 vitesses, elle laisse toujours l’occasion à Papon de pouvoir dire qu’il a gagné parce que la préface du livre a été supprimée. C’est pour cela que je dis que Papon a été condamné au minimum syndical du crime contre l’humanité. Il rentre aux assises sous le chef de Crime contre l’Humanité et en sort 6 mois après condamné à 10 ans pour Complicité de Crime contre l’Humanité par un tour de passe que je n’ai toujours pas compris et que personne n’a pu m’expliquer. Interrogé lors du dernier colloque par mes soins l’ancien président de la cour de cassation qui retraçait l’affaire sur le plan juridique n’a pas su ou voulu me répondre. Gérard aussi ne comprenait pas. De la même façon, Papon est débouté quand il porte plainte pour diffamation contre mon père et porte plainte en suivant contre nous pour dénonciation calomnieuse. L’épisode de la préface était au début de l’affaire et il nous fallait compter les vrais amis, comme toi, sur les doigts de la main…

Monique Meynard-Jouanno Ta persévérance est récompensée, heureuse pour toi !!!!

Erick Labrousse De nombreux souvenirs pour ce procès par nos combats au tribunal de Bordeaux avec les parties civiles..

Le 31 Janvier 2021

Jacques Servia Formidable combat et formidable restitution …Merci mon cher Jean-Marie Matisson la bise

Jean-Marie Matisson Merci à toi, Jacques, ton aide est précieuse

Jacques Servia Jean-Marie Matisson merci surtout pour ce procès qui redonna de l’honneur à la France

Agnes Matisson Ah j’aime tous ces commentaires élogieux pour le travail de mon mari.au point que je suis tentée parfois d’y replonger…merci à vous.

Nino Simone Pas lu le livre mais bien compris la problématique et les enjeux. Bravo et ma reconnaissance de ce travail en profondeur. En complément, un travail de vérité au service de l’humanité…

Le 28 Janvier 2021

Jean-Marie Matisson

Tableau Esther Fogiel

En ce jour anniversaire…Pour éclairer ce texte, j’ai mis un des deux tableaux qu’Esther Fogiel, grande artiste méconnue, m’avait offert. Les autres tableaux que nous avons le furent par héritage. C’était sa première période. Un jour, j’avais 12 ans, Esther qui était comme ma grande sœur, m’a fait cadeau d’un fardeau qu’innocemment elle m’a confié et que je porte sur mes épaules depuis. Elle m’a dit « Jean-Marie, je pense que mon petit frère Bernard s’est réincarné en toi. ». Bernard a été exterminé à l’âge de 6 ans à Auschwitz.Lors des différents procès sur la Shoah, les familles des victimes s’approchent de la barre, lèvent les mains avec dans chacune d’elles, une vieille photo jaunie de leurs parents et déclarent : « nous étions une famille heureuse ». Les revenants d’Auschwitz témoignent… comme Léon Zyguel : « à partir de maintenant, si je vous parle de la suite, je pourrai pas faire autrement que de vous parler à chaque fois de la mort. Parce que c’était le train de la mort. C’étaient les camps de la mort. Ça a été les marches de la mort et c’était la mort à chaque instant…Pendant trois années »De tout cela est né ce texte… En mémoire des miens et de tous les autres qui n’en sont jamais revenus…Cauchemars et paranoïas – BernardC’est un couple, jeune et ils sont heureux ou en tout cas animés par l’amour. On sent autour d’eux, l’atmosphère d’une famille heureuse. Ils sont sur une photo, c’est la photo d’une famille heureuse. Leur espace est restreint, limité au cadre de la photo et ils ne vivent que dans celui-ci, l’espace d’une vieille photo jaunie et marquée d’un pli comme s’ils n’avaient nul lieu où laisser leur tourmente errer. Il s’agit de la photo d’un homme et d’une femme jeunes et le couple pose visiblement devant un photographe. On sent de suite l’intensité de cette photo, c’est la dernière d’une série, de ce que l’enfant appelle, on le sait à tort une vie heureuse, on sait qu’il ne peut pas affirmer que la famille est heureuse mais on sait aussi qu’il a désespérément raison de le dire et on comprend aussi pourquoi cette photo est conservée comme une relique. Ce qui frappe, c’est que celui qui conserve la photo comme une relique doit être âgé de 5 à 10 ans au moment où la photo est prise et pourtant c’est un vieil homme ridé qui la présente à la cour d’assise. Il ne sait pas dire le nom de l’homme et de la femme qui sont sur la photo et sa voix se transforme soudain comme si l’enfant de 5 à 10 ans renaissait dans le vieil homme, comme si les soixante ans qui les séparent n’existaient plus. Le vieil homme ouvre la bouche tente de prononcer un papa ou une maman qu’il veut le plus tendre possible mais il éclate en sanglots et ne parvient pas à dire papa, à dire maman, il a soudain rajeuni de soixante ans, mais la chape de silence qui conservait le souvenir douloureux explose soudain et il est oppressé, sa cage thoracique le presse, l’oppresse, le serre et il ne peut que constater cela sans pouvoir rien faire. Sangloter quand il devrait témoigner. Pleurer simplement.Mais soudain, la photo se matérialise, il est sur la photo avec l’être aimé, et ils sont pâles et froids comme s’ils étaient les parents de ce vieil homme. Nous formons une famille heureuse. La photo est prise par un photographe en uniforme dans une antichambre, l’antichambre de la chambre à gaz d’Auschwitz. Elle est là, et elle le serre dans ses bras, bien que la photo soit figée. Mais, soudain il s’anime, se rapproche d’elle et lui dépose un baiser sur le front qui s’anime à son tour. Ils ne sont toujours qu’un demi-corps constitué. Il se penche vers elle, toujours froide et pâle ; vers elle qui l’observe. Ils savent qu’ils vont mourir et que c’est inexorable, il n’y a rien à faire, dans quelques instants, ils vont être gazés. Comme il se penche vers elle, une larme coule de ses yeux. Il lui supplie : « Ne pleure pas, tu ne dois pas pleurer, il ne faut surtout pas leur montrer, à Auschwitz, pleurer, c’est mourir ». Mais, c’est plus fort qu’elle, la larme coule, inexorablement. C’est plus fort que lui, il pleure, mais d’une seule larme. Une larme d’acide mortel. Si la larme tombe de sa joue sur la sienne, il le sait, elle va mourir. Il se dit que non, ce n’est pas possible, il ne peut pas provoquer sa mort. Il tente de soulever son bras pour sécher sa larme, pour stopper le cavalier de la mort qui ravine sa joue mais il se rend compte à ce moment-là qu’il n’a plus de bras, il est lui aussi déjà en train de mourir. Sa cage thoracique l’oppresse. Il n’arrive pas à la sauver, il ne peut pas arrêter cette larme qui inexorablement va la tuer. La larme tombe de sa joue vers elle lentement, inexorablement et c’est la fin. La sienne et la sienne. Le ciel d’Auschwitz se transforme en un immense cimetière empli de tombes. Immense et silencieux. Il contemple ce ciel lugubre quand, soudain, il sent sa cage thoracique lui faire mal, exploser de l’intérieur. Il est, là, immobile, impuissant et il sent soudain deux petites mains minuscules qui sortent de son corps et écartent, dans une immense douleur, ses cotes. Il le sent, ce sont les mains de Bernard, son cousin, le frère d’Esther, qui, malgré ses six ans, a une force phénoménale. Mais il est heureux, malgré la douleur, car en se sacrifiant et en mourant dans la chambre à gaz, il lui rend la vie. Un murmure monte au ciel « A Auschwitz, seul le ciel est notre cimetière. Notre peine, à nous, elle est perpétuelle. »

Agnes Matisson Évocation glaçante de ce non avenir inexorable de Shoah qui émeut aux larmes. J’adorais et admirais Esther, elle était souvent conviée aux fêtes dans notre famille et aussi parfois à passer de beaux week-end de printemps à la campagne. J’aimais lui apporter un peu de cette simple joie qui lui a tant manqué ainsi que cette chaleur au creux de sa terrible solitude .Mais des peurs la taraudaient a un point que nous n’imaginions pas. quel dommage et quelle tristesse reste au fond de notre cœur. Nous ne t’oublierons jamais Esther. Nous ne les oublierons jamais aucun.

Sylvain Delâge Terrible, horrible, continuons à nous souvenir, à honorer ces belles personnes

Jean-Marie Matisson Sylvain Delâge et à se battre, car la bête immonde n’est pas morte

Viviane Simon-Bensoussan Les mots seraient réducteurs…je n’en ai pas…?

Jean-Marie Matisson Viviane Simon-Bensoussan La shoah est indicible.

Philippe Petit Cette toile est magnifique. À ton image Jean-Marie.

Jean-Marie Matisson Philippe Petit Merci, mon frère

Patrice Martinaud Je suis de tout mon coeur avec toi mon frère, et Esther est vivante de la poésie de ses toiles jusqu’aux mots qu’elle t’a offert au creux de l’oreille juste pour aller caresser l’âme de ton coeur…

Jean-Marie Matisson Patrice Martinaud merci frangin

Marie- France Gluck Je n ai pas de mot…mais en tout cas vous avez mon coeur et mon amitié bel ami…la toile sublime montre l âme.. l amour.. l essence…l infini….

Christian Schirvel Merci, Viviane Simon-Bensoussan… Jordi Savall – El Male Rahamim (Hymn To The Victims Of Auschwitz) – YouTubehttps://www.youtube.com/watch?v=13lS-qjEyWU&feature=share…

Jacques Servia

Ivre vivre même blême

Pour demain

Pour transmettre

Pour construire

Jean-Marie Matisson Jacques Servia oui se battre et transmettre

Val Hubert-Cassant L’art rend compte… Merci d’être un passeur.

Jean-Marie Matisson Val Hubert-Cassant Merci à toi ?

Nicolas Goudine Ému au delà des mots…

Jean-Marie Matisson Nicolas Goudine Merci ?

Le 236 Janvier 2021

Suite à la publication de photos du procès et autour

Stéphane Guthinger Merci

Jean-Marie Matisson Stéphane Guthinger En fait, cela nous donne des photos de Gérard et d’autres que je n’avais pas pu avoir dans le livre

Christophe Gaillard Quelle émotion…!

Jacques Servia Merci frangin

Agnes Matisson Souvenirs prenants. émotion au rendez-vous

Marie Laurence Arnaud Donzac Photos touchantes de votre complicité avec Gérard Boulanger

Le 15 Novembre 2020

Patrice Martinaud Un livre qui me touche profondément par tous ses témoignages…Bises par trois du Père Igord

Agnes Matisson Les photos ( d’Alicia et Jean-Marie) représentent bien la transmission indispensable aux générations futures de ce passé horrible et honteux pour notre pays. Il n’y a pas d’autres mots.

Joëlle Paris Je viens de lire ce chapitre (« les petits cailloux »). Il nous fait le témoin de ce qui s’est passé dans votre famille. Il met un visage sur les martyrs du génocide. Merci !

Michel Legay Je te suis totalement car des actes commis ne doivent jamais être pardonnés.

Le 28 Décembre 2020

Stéphane Guthinger Il est arrivé dans ma bibliothèque merci à Éric, Jacques et à toi aussi . Amitiés

Patrice Martinaud Un livre indispensable….

Le 4 Décembre 2020

Stéphane Guthinger

Toujours chercher la vérité et la dire, sans trembler ! Merci Jean-Marie Matisson .

Jean-Marie Matisson

VGE. merci à Stéphane Guthinger d’avoir abordé le sujet… Cela fait penser à Papon, J’ai rajouté que Simone Weill siégeait avec Papon dans le gouvernement VGE. Je me dois de dire que quand la procédure a été lancée, nous avons demandé à plusieurs personnalités de nous soutenir…Marek Halter a toujours dit que le procès était une erreur…Simone Weill ne nous a jamais répondu, mais a condamné ce qu’avait fait Papon pendant la guerre. Elle a toujours gardé pour elle sa déportation et celle de sa soeur. Respect.Boris Cyrulnik, pourtant directement concerné – il a été sauvé de la synagogue de Bordeaux, transformée, fait unique en France, en lieu de détention, n’a jamais donné suite – son cas a été évoqué lors du procès, mais de façon indirecte. Et lors d’un colloque à Bordeaux, disait qu’il était contre le procès… Que Papon avait présidé les comités d’épuration, alors que c’est exactement l’inverse, Papon a échappé à l’épuration de justesse. Qu’un psychodrame où Papon aurait joué le rôle des victimes et lui celui des policiers aurait suffit.Robert Badinter, à qui on demandait s’il aurait accepté de défendre Papon a rétorqué que s’il avait été avocat au Procès, ce n’aurait surement pas été au côté de la défense qu’il aurait siégé, mais au côté des parties civiles.

Jacques Servia A ne pas manquer …. suite à l’excellent livre témoignage de mon ami Jean-Marie Matisson sur le procès Papon publié aux éditions de La Lauze

Philippe Petit Tu abordes dans ton livre ce sujet de l’absence de parole des victimes au sein de leurs familles tellement l’incompréhension était présente. Être rescapé devenait également une douleur comme c’est également le cas des victimes du bataclan ou d’autres attentats terroristes. J’opterai pour cette thèse concernant Simone Weil. Le déni concernant Papon pour partager les mêmes réunions ministérielles avec cette pourriture anti sémite.

Marie Sylvie Terriblement dur ce que vous évoquez là……!!!!

Jean-Marie Matisson Oui Philippe, c’est ce que j’appelle la chape de silence dans ma déposition et que Viviane a repris dans l’émission 123 soleil, en évoquant sa famille, c’est le lot des familles de déportés. Comme si la vie s’était arrêtée en1942. Chez nous, par exemple, on a été élevé avec les enfants rescapés et orphelins, Jackie, Claude, Eliane et Esther, on ne parlait jamais des morts à Auschwitz. On parlait de la résistance, mais jamais de la déportation. Le souci, c’est qu’on n’a jamais enterré nos morts… Eliane par exemple, a toujours vécu avec le fol espoir de voir ses parents revenir, Jackie, son frère reprochait à ses parents de l’avoir abandonné comme une vieille valise sur le quai d’une gare… Les survivants vivaient ou vivent avec ce reproche pourquoi eux et pas moi ?

Patrice Martinaud Jean-Marie Matisson ces quelques mots posés là au revers d’une réponse sont plein d’humanité et cette impressionnante quête pour connaitre et comprendre d’où l’on vient . Où sont passés ces humains qui étaient pères mères frères soeurs cousins oncles voisins qui viennent la nuit hanter la mémoire et qui disparaissent aussi vite qu’ils sont venus…Ce qui m’a bouleversé dans ton livre, ce sont tous ces témoignages qui attendront jusqu’à leur dernier souffle le retour d’un train, ces images fantomatiques qui comme la marée, vont et viennent se déshabiller au creux de la mémoire qui, si, elle n’est entretenue, finiront par disparaître…

Jean-Marie Matisson Merci Patrice

Patrice Martinaud Jean-Marie Matisson c’est à moi de te remercier d’abord pour ce que tu es, et aussi pour les lumières que tu as éclairé en publiant ton livre…

Alain Tabanaud Refaire le proces de papons, certainne éléments n ont put etre evoques au proces des témoins ayant disparues entre temps, des familles juves de pessac ont put etre sauvesx par les services de polices de la préfecture, oui il as joues certe un role dans depart du dernier convois sa positions ausein de la préfecture n etait pas enviable,Remettons nous dans le contexte de la période avec un maire adrien.Marquet ,pro vichisteDes amis juifs de ma famille ont pu etre sauves mais leur témoignages fut considéré comme un autre propos

Jean-Marie Matisson Alain Tabanaud Voici la thèse d’Amouroux : c’était dur aussi pour les policiers, les collabos, etc… Quant aux sauvetages prétendus de Papon, il en a présenté près de 300 , mais après enquêtes, aucun n’a été retenu… soit faux sauvetages, soit vrais sauvetages mais par d’autres personnes… etc.

Le 26 Novembre

Philippe Petit J ean-Marie ton livre enrichit encore le devoir de mémoire que nous devons faire perdurer en l’honneur de nos pères, mères et autres aïeux… avant sa lecture je n’ignorais pas le procès Papon mais j’ignorais qu’il était allé au-delà des ordres des nazis en allant rechercher les enfants qu’ils ne réclamaient pas. J’offrirai un jour ton livre à mes petits enfants pour que la mémoire perdure. Appelle radio France tu verras bien s’ils ne souhaitent pas de nouveau t’interviewer. Et encore bravo pour ton livre.

Le 14 Novembre 2020

Patrice Martinaud Un livre qui me touche profondément par tous ses témoignages…Bises par trois du Père Igord

Agnes Matisson Les photos représentent bien la transmission indispensable aux générations futures de ce passé horrible et honteux pour notre pays. Il n’y a pas d’autres mots.

Joëlle Paris Je viens de lire ce chapitre. Il nous fait le témoin de ce qui s’est passé dans votre famille. Il met un visage sur les martyrs du génocide. Merci !

Philippe Petit Je ne connaissais pas précisément cette affaire mais à la lecture de ce témoignage, je constate que de grands hommes sont encore là pour arriver à dénoncer la cupidité de lâches comme Papon protégé par ses pairs. Merci Jean-Marie Matisson pour ton livre qui fait grandir les hommes.

Michel Legay je te suis totalement car des actes commis ne doivent jamais être pardonnés

en attendant que je mette en place un formulaire pour réagir, vous pouvez m’envoyer vos réactions en cliquant ici

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