Il y a 25 ans, le 08 octobre 1997, s’ouvrait le procès pour crimes contre l’Humanité de Papon. Jean-Marie Matisson aux côtés de son père Maurice, sa Grand-mère Jacqueline et sa cousine Esther Fogiel ont déclenché la procédure en se constituant le 08 décembre 1981 partie civile contre les responsables de la préfecture régionale et de l’État français.
Ce livre retrace l’histoire de l’affaire Papon et de ses principaux acteurs, il en rétablit la vérité.
Le livre donne les pièces indispensables du procès, l’acte d’accusation, la sentence, des extraits des plaidoiries et des audiences du procès et des focus sur les points importants de l’accusation : falsifications de nationalité, prétendus sauvetages, pseudo résistance, ordres d’arrestation. Il le fait à travers le regard de la première famille à s’être constituée partie civile dans le procès. Il se veut être un hommage aux premiers hommes et aux premières femmes qui ont fait que le procès Papon ait pu avoir lieu.
Pour l’auteur et sa famille, l’idée est simple : « il fallait que la justice de la République, condamne Papon dans son rôle dans la déportation des Juifs de Bordeaux et à travers ce serviteur zélé, condamne l’État français dans son rôle dans la déportation des Juifs de France. » Gérard Boulanger : « Le crime contre l’Humanité est constitué dès que le premier homme a été tué parce qu’il est né !
C’est un procès pour la conscience universelle, parce que la question fondamentale qui vous est soumise ici est celle de la nécessaire désobéissance institutionnelle à l’ordre inique. Voilà le problème qui est posé par le procès Papon »