Nous sommes en 1983, soit deux ans après notre dépôt de plainte pour crime contre l’humanité. Les éditions Dargaud publie une bande dessinée sur l’histoire de Bordeaux. doc 1 et 2. Dans la partie consacrée à la seconde guerre mondiale on voit sur deux images plusieurs erreurs commises par des historiens universitaires. Des erreurs mais aussi un élément intéressant et signifiant pour qui veut comprendre l’immédiate apprès-guerre. Doc 4 – Septembre 1944, on voit Le général de Gaulle venir confirmer le retour de l’état commencé en Juin par Gaston Cusin, commissaire de la République. Il est accompagné par Papon. Ses crimes commis pendant la guerre sont absous . Doc 3 – On voit sur la même page Adrien Marquet, le maire socialiste collabo et surprise, des camions allemands arrêter des Juifs. Je passe sur les chiffres, comme ceux sur le mur extérieur de la synagogue, ils sont faux. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’aucun soldat allemand n’a arrêté de Juifs. Ce sont les policiers ou les gendarmes français qui les ont arrêtés et la CFTEOB ( Compagnie Française des Tramways Electriques Omnibus de Bordeaux – facture doc 5) qui les a transportés.
Pour le nombre déportés, on sait aujourd’hui qu’ils furent 1597.
De la même façon, sur les premiers monuments en hommage aux déportés français, il était mentionné aux victimes de la barbarie nazie doc 6 et 7 – quand aujourd’hui, on précise aux victimes de la barbarie nazie et du régime pétainiste ou de vichy. doc 8 et 9.
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