« La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une »

1912 – Abraham Matisson quitte Riga en Lettonie et arrive en France, il emmène avec lui une formule issue du BUND (*) letton  » la liberté de pensée n’est pas une opinion, mais permet une pensée libre ». Il était révolutionnaire du BUND et un jour dans une taverne, un officier tzariste lui demande de porter un toast au Tzar. Abraham refuse et, dans l’altercation qui suit, il enfonce sa pinte dans la figure de l’officier. Il est alors obligé de fuir Riga avec sa famille. Histoire vraie ou légendaire ? nul ne le sait.

1980 – Maurice Matisson reprend et transforme la devise de son père dans sa forme actuelle.

1998 – Jean-Marie Matisson donne à cette devise sa dimension nationale quand il est président du CLR. Il en fait sa devise. Puis, grand-maître adjoint du GODF, la devise entre au Grand Orient. Au même titre que les Prix nationaux et Internationaux de la Laïcité dont il a eu l’idée et dont les premiers prix sont décernés à Artigues-près-Bordeaux.

(*) Le BUND est un parti révolutionnaire juif majoritaire parmi les travailleurs juifs : parti juif le plus important, il anime un véritable mouvement de masse. L’idéologie du parti s’appuie sur les principes du socialisme et sur la défense de la langue et de la culture yiddish. L’industrialisation de l’empire russe a progressivement créé un prolétariat issu de la paysannerie. Le prolétariat juif a une double spécificité : économique – issu de l’artisanat, et non de l’agriculture, il est resté concentré dans des secteurs particuliers tels l’imprimerie et le textile -, et culturelle – l’identité nationale et la langue yiddish le distinguent du reste du prolétariat. Avec les vagues successives d’antisémitisme d’État, les ouvriers juifs sont soumis à la fois à l’oppression économique et aux discriminations politiques et raciales. Pour Icek, clairement, « les ouvriers juifs sont opprimés à la fois en tant que travailleurs et en tant que Juifs ». ( extrait du livre sur Esther)

Union générale des travailleurs juifs

Depuis, la devise a été reprise par moult associations et même les sites officiels du gouvernement.

La dépêche du Midi du 12/06/2018

Jean-Claude Cazenave nouveau président de la Ligue de l’enseignement

L’histoire de la Ligue de l’enseignement pourrait se résumer à quelques sentences claires. «L’État chez lui, l’église chez elle» de Victor Hugo ; «La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une» de Jean-Marie Matisson. Ce serait réducteur évidemment, tellement les actes sont variés, nombreux et tous dirigés vers un même but : «faire penser ceux qui ne pensent pas ; faire agir ceux qui n’agissent pas ; faire des hommes et des citoyens». C’est avec cette formule de Jean Macé que Jean-Claude Cazenave-Camet vient d’ouvrir sa présidence.

Un message envoyé par Jean-Paul Joly en novembre 2022

« La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une » –  Jean-Marie Matisson

  «Penser, c’est d’abord reconnaître ce que l’on ne sait pas et s’en tenir, autant que possible, à la raison » – Diderot

« Faites attention ! quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet et ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles !  » – Albert Camus

« Seules deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine et pour l’univers je n’en suis pas certain… » – Albert Einstein


«L’État chez lui, l’église chez elle» de Victor Hugo 

Quand j’ai pris la présidence du Comité Laïcité République, dans les années 1990 , j’ai introduit ma devise familiale qui est devenu la devise du CLR et qui, ensuite, a été reprise par nombre d’organisations laïques.


La Laïcité, c’est simple, inutile de la compliquer ou de lui coller un adjectif. Elle vise l’intérêt général de la République et non des intérêts particuliers.

C’est d’abord un principe de stricte égalité des citoyens quelles que soient leurs origines.

C’est ensuite une philosophie basée sur les Droits de l’homme et du citoyen.

C’est enfin un corpus juridique basée sur la Loi de 1905 qui institutionnalise la séparation des églises et de l’État, interdit le financement ou le salariat des églises et enfin oblige les agents de l’état à respecter une stricte neutralité.

Être citoyen, ce n’est pas appartenir à une confession. En tant que membre d’une confession, tu n’es rien quand en tant que citoyen tu es tout.

Comprendre cela, c’est être républicain.

De la même façon que le Juif est le baromètre de l’Histoire, la femme est le baromètre de la Laïcité, s’en prendre à eux, c’est s’en prendre à l’Humanité et à l’universel.

Voici deux phares de la laïcité qui permettent de rester dans les rails de la République.

La laïcité est universelle, se servir d’elle pour rejeter une partie de la population est en fait du fascisme…

La laïcité est un principe d’émancipation et non pas de soumission. On n’interdit pas les particularismes, bien au contraire, on les défend et on les admet tant qu’ils sont conformes à la loi commune elle-même fondée sur les droits de l’Homme et du Citoyen.

Voilà ma vision de la Laïcité

Un débat Laïcité et liberté avec Gilbert

Gilbert Abergel, président du comité Laïcité-République, donnera une conférence-débat au Dianetum d’Anet le mardi 1er mars 2022, à 19h30, sur le thème ‘‘Laïcité et liberté’’. Vénérable de la loge Roger-Leray, il fut le grand …

Culture

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Par Annie DUVAL-PÉTRIX – Le 08 février 2022

Gilbert Abergel, président du comité Laïcité-République, donnera une conférence-débat au Dianetum d’Anet le mardi 1er mars 2022, à 19h30, sur le thème ‘‘Laïcité et liberté’’. Vénérable de la loge Roger-Leray, il fut le grand maître du Grand Orient de France, obédience la plus importante du pays, Gilbert Abergel a tenu ce poste de 1992 à 1994. Il est invité par la loge maçonnique de Dreux Justice et Raison. « La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une », publiait Jean-Marie Matisson, président du Comité Laïcité République en 2003. La conférence a pour objectif d’inciter un large public à débattre et de s’exprimer sur le thème de la laïcité : « clef de voûte de l’édifice républicain, fondement institutionnel des libertés individuelles et de l’égalité des droits, ferment de l’intégration des citoyennes et des citoyens de toutes origines, elle constitue, aujourd’hui comme hier, l’assise indispensable de la paix civile et de l’unité de la nation », indiquent les organisateurs.


JEAN-MARIE MATISSON, GRAND-MAÎTRE ADJOINT DU GRAND ORIENT DE FRANCE : « UN MONDE SANS JUSTICE N’ENGENDRE PAS LA PAIX »

Jean-Marie Matisson est actuellement Grand-Maître adjoint du Grand Orient de France, il fut une des quatre premières parties civiles à porter plainte pour crime contre l’Humanité contre papon. Il est militant laïque depuis de nombreuses années et est président d’Honneur du Comité Laïcité République (avec Henri Caillavet et Patrick Kessel

Question: Qui sont Jean-Michel Quillardet et Jean-Marie Matisson ?

Réponse : Jean-Michel Quillardet est Grand Maître du Grand Orient de France et avocat au barreau de Paris. Il a été longtemps un des plus ardents partisans de l’abolition de la peine de mort et membre d’Amnesty International.

Question: 1045 Loges maçonniques sont réparties en France et dans le monde et rassemblent près de 47 000 Francs-Maçons venant d’horizons professionnel, social, culturel, philosophique et politique différents. En France, le Grand Orient de France, né en 1728, va se constituer sous ce nom en 1773 et restera la seule Obédience Maçonnique en France jusqu’à la fin du siècle dernier. De nos jours, que représente le Grand Orient de France et qu’est-ce qu’être Franc-maçon, en 2006 ?

Réponse : Le Grand Orient de France est le berceau de la République, le fer de lance de la Laïcité et une structure originale qui permet à tout citoyen de participer à l’organisation de la société et de confronter son point de vue. Le Grand Orient de France offre une méthode de travail originale et vieille de trois siècles, qui, donc, a fait ses preuves et qui permet de confronter une démarche individuelle à un projet collectif, celui de la loge ou celui de l’obédience. Au (et pour le) Grand Orient de France, la Laïcité n’est pas une opinion mais la liberté d’en avoir une. Dans le paysage maçonnique mondial, le Grand Orient de France est la plus ancienne obédience en activité et la plus importante parmi les obédiences libérales (c’est-à-dire les obédiences qui n’imposent pas l’obligation de croire en Dieu). Le Grand Orient de France n’est pas dogmatique. Il n’impose aucune idéologie, croyance ou idée reçue. Et grâce à la pensée symbolique et à la laïcité permet de construire des projets à vocation universelle. Ce qui fait la spécificité du Grand Orient de France : c’est son engagement dans la Cité des hommes.

Autre point essentiel, au sein du Grand Orient de France, les personnes qui prônent des idées, racistes ou xénophobes sont exclues. Etre franc-maçon aujourd’hui c’est refuser de se résigner devant l’injustice, la misère, la violence et le manque de perspectives. C’est travailler sur soi dans l’objectif d’améliorer le devenir de l’Humanité.

Question : Quelles sont les orientations et les positions du GOF, notamment en ce qui concerne la laïcité, la défense des valeurs républicaines, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ?

Réponse : La laïcité est une notion résolument moderne qui fait de nous des citoyens avant toute autre appartenance, communauté religieuse ou communautaire. Toute être humain a les mêmes droits et les mêmes devoirs car dans une société démocratique, et grâce à la laïcité, il ne peut y avoir de rivalités et de conflits fondés sur la religion. La laïcité est un facteur de Paix. Depuis quelques années, la République est menacée par les opposants à la laïcité et principalement par les intégrismes religieux. Cependant nous sommes confiants, parce que les français sont conscients de l’importance de cette liberté. La France est un des rares pays au monde à offrir une constitution à vocation universelle, c’est ce que défend avant tout le Grand Orient de France.

Question: Soixante ans après le premier jugement pour crimes contre l’Humanité par le tribunal militaire de Nuremberg, à Paris, le Grand Orient de France a organisé le Dimanche 21 mai 2006 en son siège, à Paris, un premier colloque pour le jugement du crime contre l’Humanité. Le CRIF s’est associé à ce colloque. Historiens, juges, journalistes, avocats, philosophes, spécialistes ou auteurs reconnus, ont débattu des enjeux politiques, historiques et philosophiques du jugement des crimes contre l’Humanité, tels qu’ils furent introduits à Nuremberg. Mais aussi et surtout, tels qu’ils existent aujourd’hui. Pourriez vous nous parler de ce colloque ?

Réponse : Pour ceux qui en doutaient encore, ce colloque a mis au clair que la justice internationale n’est pas effective. Loin de là ! Cette justice, dont l’objectif est de condamner les crimes de masses, a besoin des citoyens car elle est rendue en notre nom. Nous avons entendu l’ancien Président du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie et juge à la Cour Pénale Internationale, Claude Jorda nous remercier de nous être mobilisés.

Nous estimons que mettre en place une « justice universelle » est un pas décisif vers un « vivre ensemble » planétaire parce qu’un monde démocratique ne peut fonctionner que si les trois pouvoirs, judiciaire, législatif et exécutif sont effectifs et dans une véritable séparation. Nous souhaitons que ce colloque marque le point de départ d’une prise de conscience et d’une démarche internationale pour que toutes les nations majeures qui n’ont pas ratifié le traité de Rome. Le Grand Orient de France a lancé un appel pour réveiller la conscience des peuples de la Terre, en introduisant quatre demandes :

– En introduisant un mode de saisine qui caractérise son universalité, la saisine par tout être humain, parce que toute l’Humanité est en chaque Homme.

– En renforçant l’imprescriptibilité de ces crimes et en supprimant les exceptions aux règles de rétroactivité des pays signataires du Statut de Rome.

– En enlevant au pouvoir exécutif, le Conseil de sécurité de l’ONU, la possibilité de suspendre les poursuites contre un auteur de crime de génocide ou de crime contre l’Humanité.

– En appelant l’ensemble de la communauté internationale les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et Israël, à ratifier le Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale.

Question: A l’issue de ce colloque, Jean-Michel QuillardetGrand Maître du Grand Orient de France, a appelé à rendre exécutoire la Cour Pénale Internationale dans le temps et dans l’espace. Pourtant, un certain nombre de pays (les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et Israël, n’ont pas ratifier le Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale. Selon le GOF, l’existence de tribunaux permet-elle d’empêcher les crimes et les injustices ? Pourriez-vous nous expliquer le sens de cet appel?

Réponse : Les tribunaux empêchent-il tous les crimes ? Non, en revanche un monde sans justice n’engendre pas la paix. Nous ne voulons pas nous faire juge de l’actuel refus de ratifier des pays majeurs que vous citez. Nous nous contentons de les appeler à bien y réfléchir. Peuvent-ils d’un coté prôner les plus hautes valeurs morales de l’humanité et d’un autre coté ne pas agir tel qu’ils l’exigent des autres ? Ce paradoxe n’est plus tenable. Nous devons être égaux devant la Loi, sinon les citoyens n’ont plus de repères. Un état de droit international dans lequel le droit des individus sera reconnu et établi face au pouvoir des Etats, doit être mis en place ! Et en temps, la fin de l’impunité des auteurs de ces crimes les plus graves doit être annoncée et rendue possible. Enfin, nous estimons que la mémoire de toutes les victimes doit être respectée et honorée et que le souvenir des victimes de crimes contre l’humanité ne doit pas relever du simple devoir de mémoire mais prendre, tout son sens. C’est l’objectif que je me suis fixé en organisant ce colloque parce que c’est ce que je dois à la mémoire des dix personnes de ma famille exterminées à Auschwitz.

Question: Quelles sont les positions du GOF sur le conflit israélo-palestinien?

Réponse : Le Grand Orient de France est dans le camp de la liberté et de la Paix. Il travaille à la rencontre de personnalités qui dans chaque camp, veulent dialoguer et organise plusieurs groupes de travail qui vont dans ce sens. Il se félicite du fonctionnement démocratique de l’Etat d’Israël. Il dénonce la violence sous toutes ses formes, terreur, terrorisme ou oppression et appelle à une Paix qu’il sait inéluctable. C’est avec cet objectif que le Grand Orient de France vient de créer, une loge en Israël. Cette loge a été installée en début d’année par le Grand-Maître du Grand Orient de France Jean-Michel Quillardet.

Question: Enfin, pour terminer, quel message le GOF veut-il adresser à la communauté juive de France ?

Réponse : Les liens qui nous rapprochent sont nombreux. A une moindre échelle, les Francs-Maçons ont été victimes des mêmes idéologies que les Juifs. Ce qui nous rapproche, c’est la haine et la bêtise qui nous associent quand par exemple, intégristes et fascistes parlent de complot judéo maçonnique international, dont par exemple, Le Pen désigne, le siège comme étant celui du Grand Orient de France.

Propos recueillis par Marc Knobel pour la revue du CRIF


Chacun des présidents du Comité Laïcité République (Jean-Marie Matisson, et Patrick Kessel), a repris à son compte cette définition :
« La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les
autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public. »

La laïcité

La laïcité

La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.


La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou ne de pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.

Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint par le droit au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.

La laïcité suppose la séparation de l’État et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’État —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses.

De cette séparation se déduit la neutralité de l’État, des collectivités et des services publics, non de ses usagers.
La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances. 

La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public. 


Joachim Salamero, président de la Fédération nationale de la Libre Pensée, répondant aux déclarations du ministre Sarkozy, a expliqué qu’il n’était nul besoin de « toiletter » la loi, il ne manquait que la volonté politique d’appliquer la loi. Il a également rejeté la revendication du ministre d’un partenariat des Eglises et de l’Etat pour régler
les problèmes sociaux. Il a dénoncé le rapport Religion et intégration sociale, publié en juillet 2005 par le Commissariat général au
Plan, qui propose la participation des Eglises à l’élaboration des politiques sociales, afin de « favoriser la démocratie participative ». Pour finir, Joachim Salamero déclarait : « La loi de 1905, nos anciens se sont battus pour la gagner, nous nous battrons pour la garder ! »
Jacques Lafouge rappelait ensuite le lien historique qui unit la laïcité aux Lumières et à l’idéal de la Révolution française, en passant par la révolution de 1848 et la IIe République, puis la Commune de Paris.
Pour lui, « la genèse de la loi de 1905 s’inscrit dans un vaste projet de changement de société », qui vise à libérer l’individu de l’absolutisme.
Etienne Pion, du CAEDEL (« Europe et Laïcité »), venait ensuite rappeler qu’on ne pouvait pas affubler la laïcité d’un quelconque qualificatif. Il a demandé l’application de la loi de 1905 à l’Alsace-Moselle et à tous les DOMTOM, qui en sont aujourd’hui exclus.
Jean-Marie Matisson, au nom des 47 000 francs-maçons du Grand Orient de France, a dénoncé les propos des ministres Sarkozy, Baroin et Gilles de Robien, comme autant de remises en cause de la laïcité et de la République.
Organisant un colloque international le 9 décembre, le Grand Orient de France propose de faire de ce jour un jour férié de la laïcité, afin « d’en finir avec les cérémonies officielles religieuses » et les « territoires perdus de la République ».

Jean-Marie Matisson s’est déclaré « fier d’être franc-maçon » et a estimé que le Grand Orient de France était bien à sa place dans ce meeting et dans l’appel public à la manifestation du 10 décembre 2005. Rappelant que « la laïcité, ce n’est pas une opinion, mais le droit d’en avoir une », il a conclu en expliquant : « Etre franc-maçon, c’est être laïque, républicain et antifasciste. »

MEETING LAÏQUE DU 1 OCT. A PARIS

La laïcité n'est pas une opinion, c'est la liberté d'en avoir une