Stolpersteine – Pavés de mémoire

Les pavés de mémoire – Stolpersteine de Hirsch et Antoinette (née Matisson) Alisvaks.

Merci à

à Yoann Lopez de la mairie de Bordeaux, à Claire Kaiser de l’Universitré Michel Montaigne et à Hugues Lefèvre des Stolpersteine, sans qui la pose de ces pavés n’aurait jamais eu lieu.

A Damien Féral, Claire Kaiser, Thibault Fleury, Marika Delcombel. Eveline Chays, Eva Kasenhuber et Benoît Dumas, enseignants, pour leurs contributions avec leurs élèves,

à la Licra Bordeaux & Gironde représentée par Olivier et Gertrude de Blay de Gaix,

à Stéphane Brunel, à José Braga et à Valérie Hubert-Cassant pour leur soutien et leur aide


Henri Alisvaks :  » Sur cette journée chargée en émotion ce qui m’a touché en plein cœur après bien sûr la pose des pavés et d’une pensée pour mon père qui je pense aurait été heureux d’être avec nous.
Un moment émouvant aussi lorsque tous les collégiens et collégiennes ont lu une partie de notre histoire moment très émouvant
. »

Céline Rezenthel :  » En voyant les pavés de la mémoire portant le nom de mes grands-parents dont l’histoire a été brisée par la barbarie nazie, j’ai ressenti un mélange de tristesse, de colère et de reconnaissance
C’est plus qu’un geste commémoratif, c’est un acte de résistance contre l’oubli « 

Inès Rezenthel :  » Je suis plus que fière d’avoir rendu hommage et inscrit définitivement la mémoire de ma famille.
Je suis fière de voir que nous sommes toujours là pour parler aux noms des disparus et que la fin d’une vie n’est pas une fin pour l’histoire.
Je suis fière de la ténacité dont a fait preuve ma grand-mère, je pensais beaucoup à elle et a ce qu’elle se serai dit.
Nous l’avons fait pour elle et pour toutes les personnes victimes du nazisme qui n’ont pas pu voir leur nom gravé. »

Agnès Matisson a expliqué aux ouvriers de la Mairie qui ont posé les pavés de quoi il s’agissait et ce en quoi consistait leur travail. Ils ont été très contents.

Valérie Hubert-Cassant qui arrive avec Alain et Salomé en retard attend devant la rue du consistoire et discute avec un jeune dans la rue qui comprend son hésitation et lui dit, vous pouvez me parler « je suis Juif« . Toute surprise de voir un inconnu lui dire qu’il est Juif sans hésitation.

Agnès Matisson, rue des étuves, pendant que je parle à l’assistance après le maire adjoint, entend un vieux couple à côté d’elle, « c’est bizarre, je ne reconnais pas Matisson« , «  Si pourtant, cela doit être lui ! » Elle se penche vers eux et leur demande si ils veulent une explication ? Ils sont un peu surpris, le vieux monsieur, lui dit oui, j’ai bien connu le père de Jean-Marie, voitre mari, nous étions membres du parti communiste après guerre, je ne savais pas qu’il était décédé.

Club d’échecs, La maison des Fogiel, rue Buhan héberge maintenant un club d’échecs


La famille réunie en ce 11 mars 2024

Devant la maison des Fogiel, la famille réunie le matin.

Il aura fallu cet événement exceptionnel pour réunir autant de membres de ma famille.

De ma famille décapitée en 1942, dix membres furent exterminés à Auschwitz, huit à Bordeaux, la plus âgée avait 66 ans, le plus jeune 6 ans. Nous avons vécu ensemble, une tribu de 13 personnes. Pépé et mémé, Maurice et Paulet(te ( 99 ans et toujours en vie) mes quatre frères et soeurs, Luc, Luce, Antonin et Yves, les enfants rescapés, Jackie, Claude, Eliane et Esther. Nous avons parcouru la France, toujours ensemble. Noyon, Longueil-Annel, Créon, Saint-Loubés, Bordeaux.

Nous avons pu nous retrouver à cette occasion, chose qui, si je devais choisir fut la plus importante pour moi, avec l’émotion des petits enfants de Hirsch et d’Antoinette Alisvak.

On n’abandonne jamais sa famille chez les Matisson.

Etaient présents dans le désordre, Henri, Florence, Agnès et moi, Céline et Ludonvic, Ines et Léa, Laïs, Usha, Alicia, Jonathan et Camille-Sarah, Boris et Dario.

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Les pavés du 10 janvier 2024

Les Cyrulnik

La revue du consistoire


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Le parcours mémoriel du 11 mars 2024 – les photos


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Le parcours mémoriel du 11 mars 2024 – les vidéos


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La Presse

Sud-Ouest 12 mars


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La pose des pavés rue des Etuves

En présence de Madame la maire de quartier, de Yoann Lopez, d’Olivier Escots, adjoint au maire en charge du handicap et de la lutte contre toutes les discriminations, de Baptiste Maurin, en charge du patrimoine et matrimoine, de la mémoire et de l’éducation artistique, d’Olivier et Gertrude de Blay de Gaix de la LICRA Gironde, de Damien Féral, de Claire Kaiser, de Thibault Fleury, enseignants et leurs élèves, une foule nombreuse estimée à 300 élèves.


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Les photos fournies par les enseignants et Stéphane Brunel


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Les photos d’Henri ALisvaks


Science PO

Université Mchel Montaigne à Pessac

Avec Claire Kaiser, maîtresse de conférence en études germaniques Université de Bordeaux Montaigne.

Eveline Chays, chercheur auprès du CNRS. Institut de Recherche et d’Histoire de Texte.

Eva Kasenhuber, enseignante d’allemand à l’IEP Bordeaux responsable de la Filière Intégrée Franco Allemande

Benoît Dumas, enseignant chercheur à l’université de Stuttgart en sciences politiques et responsable de la FIFA

Avec Eva Kasenhuber et Eveline Chays

Claire Kaiser, en préparation dans la salle.

Aucune description de photo disponible.

Les pavés le soir

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Trois vidéos pour expliquer

J’explique ce qui s’est dit, une vidéo devait être faite mais elle a été oubliée. On parle de la Shoah bordelaise, des Stolpersteine et de la mémoire

Parler de nos morts !

La mémoire en jachère

Quand la mémoire collective se décline en jachère de la même façon que les mémoires individuelles.

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Lycée Charles Peguy

Thibault Fleury « Un après-midi qui durera très longtemps dans la mémoire des élèves du Lycée Charles Péguy! Merci Jean-Marie Matisson et José Braga !« 

un élève à la fin, vient me remercier et me dit  » merci grâce à vous, on n’oubliera jamais » dit comme une promesse/

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La laïcité n'est pas une opinion, c'est la liberté d'en avoir une